Le Président de la CENI Me Amadou Salif Kébé chez le GPT de Kassory Fofana

 

Ce vendredi 20 octobre, le Président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé, accompagné de quelques commissaires, a rendu une visite de courtoisie et de travail au parti Guinée pour tous (GPT) de Dr Ibrahima Kassory Fofana, à son siège sis à Nongo Contéyah, commune de Ratoma.

Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la prise de contact avec les acteurs du processus électoral que le président de la CENI a entamé depuis sa prise de fonction. La délégation de l’institution électorale a été accueillie par Dr Momo Camara, vice-président chargé de la coordination des activités de GPT et plusieurs membres du bureau exécutif du parti.

D’entrée, Dr Momo Camara s’est réjoui de cette visite qui est une première depuis la création du parti en 2009. Pour lui, c’est sous l’arbre à palabre que tout peut être négocié. Il a profité de l’occasion pour poser les inquiétudes de son parti par rapport à certains aspects de l’organisation des élections communales.

Avant que le Président de la CENI ne prenne la parole, le rapporteur El Hadj Mamadi Lamine Condé a remercié les responsables de GPT pour l’accueil réservé à la délégation de la CENI. Il a rappelé que son institution s’inscrit dans une nouvelle vision avec son nouveau président de la CENI, celle de travailler avec tous acteurs du processus électoral pour éviter la méfiance et les suspicions.

Après leur entretien avec la délégation de la CENI, Dr Momo Camara n’a pas caché ses sentiments : « Cette visite s’inscrit dans les annales du parti. La concertation permet d’aplanir les divergences et facilite la gestion. Un bateau a toujours un capitaine. C’est pourquoi, il faut féliciter et encourager les démarches du président de la CENI ». Même que le GPT est un partit de dialogue. Il a affirmé que le Président de la CENI  a répondu de façon satisfaisante à toutes les inquiétudes qu’ils ont posées, notamment la représentation du GPT dans les démembrements de la CENI, la distance maximale de 5 kilomètres entre un électeur et son bureau de vote en zone rurale, le nombre insuffisant de magistrats. Il a estimé que ce qui est important, c’est le partage de l’information pour que toutes les parties prenantes au processus électoral comprennent de la même manière.

Le Président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé, s’est également réjoui de la qualité de l’accueil du GPT. Pour lui, cette visite a été une occasion d’informer le GPT sur les avancées dans les préparatifs et la gestion du processus électoral. « Il est important pour nous de prendre contact avec toutes les parties prenantes au processus électoral dont le GPT. Echanger des poignées de mains, c’est humain et c’est important. Mais au-delà de cela, on a échangé avec ces hauts cadres compétents du GPT sur un certain nombre de sujet lié aux élections ». Parlant des inquiétudes du GPT, le Président de la CENI a rappelé que la nouvelle loi électorale a statué sur des questions comme la distance de 5 kilomètres maximum en zone rurale et 2 kilomètres en zone urbaine. Même que la CENI veillera à ce que ces limites ne soient pas atteintes. S’agissant du nombre de magistrats, Me Kébé a annoncé que des solutions sont en cours d’examens et que le moment venu tous les acteurs seront informés de la solution qui a été retenue.

Auteur: Souana Doré

Source: La CENI

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