Selon le fichier issu de la dernière révision exceptionnelle de la liste électorale, 164 118 guinéens(nes) de l’extérieur seraient attendus(es) aux urnes le 22 mars 2020 pour se prévaloir de leur droit de vote au scrutin plurinominal à la représentation proportionnelle (choix des 76 sièges) et au référendum sur le projet de nouvelle Constitution proposée par le Professeur Alpha Condé, Président de la République et Chef de l’État.
À moins d’un report de dernière minute, ce double scrutin législatif et référendaire se tiendra dans un contexte d’urgence sanitaire mondiale sans précédent, caractérisé par des fermetures de frontières, des interdictions de rassemblement et bien d’autres mesures de confinement dans la plupart des pays touchés par la pandémie de maladie à CORONAVIRUS (COVID-19).
Dans cette perspective, le vote des guinéens de l’étranger risque d’être sérieusement compromis car, à ce jour, aucune directive n’a émané ni de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ni du Ministère des affaires étrangères et des guinéens de l’étrangers et encore moins des représentations diplomatiques pour situer la diaspora guinéenne.
La situation est d’autant plus préoccupante pour l’Ambassade de la Guinée au Canada qui, à ce jour n’a obtenu des autorités canadienne, aucune autorisation d’installer d’autres bureaux de vote à l’extérieur de la chancellerie.