Les Guatémaltèques choisiront leur prochain président dimanche, 11 août 2019 lorsque l’ex-Première Dame Sandra Torres affrontera l’ancien chef du pénitencier Alejandro Giammattei.
La campagne présidentielle au Guatemala a tout eu: des dizaines de candidats. Disqualifications controversées. Même complot d’assassinat présumé.
Tout au long de la campagne, les experts consultés par AQ ont décrit l’état de la course comme chaotique. La disqualification des deux têtes de liste, Thelma Aldana et Zury Ríos, ainsi que les nouvelles règles en matière de campagne électorale ont semé la confusion parmi les électeurs au sujet des personnes à soutenir parmi les 19 candidats inscrits.
Le 11 août, l’ancienne Première Dame Sandra Torres – dans sa troisième candidature à la présidentielle – et le quadruple candidat à la présidence, Alejandro Giammattei, s’affronteront lors d’un second tour.
Lors du premier tour du 16 juin, Torres a reçu plusieurs votes, avec 25,5% des suffrages exprimés en sa faveur. Pendant ce temps, Giammatei a terminé deuxième avec un peu moins de 14%.
Malgré son faible soutien au premier tour, les sondages donnent à Giammattei, un ancien chirurgien qui n’a jamais remporté une élection à la fonction publique, l’avantage sur un Torres extrêmement impopulaire au second tour.
L’enthousiasme des électeurs est faible. Selon les sondages, environ un quart des électeurs prévoyaient de voter blanc ou nul, plutôt que de voter pour Torres ou Giammatei.
Celui qui gagne devra également travailler avec un Congrès divisé, composé de plus d’une douzaine de partis.
Lorsque la poussière sera retombée, le choix des Guatémaltèques de diriger le pays sera confronté à de nombreux défis à un moment où la frustration du public à l’égard des politiciens est grande. […]
Source: Americas Quarterly (AQ)
